Stress, solitude, cas de harcèlement, de burn-out…la vie au travail n’est pas toujours facile. La sociologie du travail du 20e siècle avait dénoncé les aspects mutilants et abrutissants du travail à la chaîne. Aujourd’hui ce sont la pénibilité psychologique, le stress et le burn-out qui sont dénoncés comme les nouvelles formes de pénibilités au travail. La vision idyllique du travail source d’épanouissement est loin. Comment cela peut-il s’expliquer ? Qu’est-ce qui a changé dans l’organisation du travail aujourd’hui? A l’ère où le contexte du travail est à la productivité, à la performance, à la compétitivité, où est la place pour l’individu ? L’intérêt porté au thème de la reconnaissance s’est considérablement accru aux cours des deux dernières décennies. La notion est aujourd’hui au coeur des interrogations des sciences humaines et sociales : philosophie morale et politique, sociologique, psychologique, psychanalyse.
La reconnaissance s’inscrit dans les actes quotidiens, mais elle se joue également dans des missions bien spécifiques du cadre : l’évaluation, la formation qui sont une des manières de reconnaître l’individu tant dans ses compétences que
dans sa singularité.